la Marie de Toulouse apparaît de plus en plus évident. Un professionnel nous écrit.
Terrains bradés
Je suis agent immobilier dans le sud, je
confirme la hausse des prix de ces deux dernières années.
Ces terrains ont été volontairement sous-estimés
c’est une évidence . Ils valent aujourd’hui dix fois plus que
le prix payé.
Si la municipalité vend d’autres terrains à ce
prix-là , je suis preneur immédiatement !
Sachez que pour un terrain estimé à 200 euros le
m2 , les marchands de bien (qui sont des spéculateurs) sautent
à pieds joints sur une affaire similaire à 100 euros le m2, à
tel point qu’ils payent comptant et ne mettent aucune réserve
.
A 38 euros le m2, j’achète moi-même et je leur
revends à 100 euros ! ! !
Lorsque je vois des primo acquéreurs jeunes
couples le plus souvent , qui ne peuvent plus acheter à cause
des prétentions des propriétaires . Lorsque je lis ce qui se
passe avec les terrains communaux, je suis dégoûté !
N’importe quel citoyen doit pouvoir saisir le
tribunal compétent et demander l’annulation de cette décision
Dernière précision : le prix de 38 euros le
m2 correspond au prix d’une terre non constructible situé en
zone naturelle.
Une garrigue pour chèvres en fait, ce qui ne
semble pas être le cas pour ces terrains.
Pour déterminer la valeur vénale d’un bien
immobilier, les services fiscaux utilisent la méthode de
comparaison : valeur des biens plus ou moins similaires
vendus dans le même secteur , avec cela on a une approche
relativement précise.
De toute manière 38 euros le m2 c’est du
délire !
Shaoyin
NDLR : Le terrain pour la mosquée de
Bellefontaine a bien été bradé 36 euros le mètre carré selon
les informations données par l’association musulmane. Le cas
du terrain d’Empalot semble encore plus choquant, si l’on en
croit le journal toulousain Satiricon qui affirme :
« La mairie s’engage à le vendre [le terrain
d’Empalot] à prix coûtant, et même à racheter une parcelle à
l’État, le tout pour la somme symbolique de 20000 euros, une
bouchée de pain. » Or la surface de ce terrain situé
en zone urbaine est de 1304 m2 d’après l’affiche ci-dessus, et
de 1314 m2 d’après plusieurs dépêches AFP. Donc non seulement
la Mairie a financé indirectement le culte musulman en bradant
le terrain si le prix de vente est bien de 20.000/1314 = 15
euros le mètre carré, mais en plus l’Etat est également
impliqué si la parcelle rachetée exprès à l’Etat a été
revendue « au prix coûtant ». Comme nous
l’avions déjà dit, le maire de Toulouse vient de déclarer à la
Dépêche du Midi : « Tout ce qui est fait depuis
mon élection en 2004 l’est dans la transparence. A
Bellefontaine comme à Empalot, nous avons vendu des terrains
municipaux au prix du marché. » Eh bien, au nom de la
« transparence » envers les citoyens de
Toulouse et de l’Etat, la Mairie de Toulouse pourrait annoncer
officiellement la surface et le prix de vente du terrain
racheté à l’Etat à cette occasion, et les surfaces et les prix
de vente des terrains aux fins de construction de mosquées. A
défaut, les Toulousains pourront retrouver ces chiffres en
épluchant les comptes-rendus de conseil et les actes de la
Mairie.
P.S. : Evidemment, nous poursuivons nos
propres recherches sur cette affaire. Nous avons par exemple
retrouvé dans la Dépêche du Midi du 4 avril 2003 :
« La Ville de Toulouse a proposé de vendre un terrain
à l’association Cercle du dialogue civilisationnel (CDC),
représentée par Mohamed Tatai, imam d’Empalot, pour y réaliser
son projet. Ce petit terrain d’environ 1.400 m2, situé à
l’angle de la rue des Mouettes et de la rue Jean-Lebas, est à
l’heure actuelle un espace vert non utilisé que la Ville
céderait à l’association CDC pour la somme d’environ 21,34
mille€ (environ 140.000 F). » Ce qui confirme le prix
ahurissant de 15 euros au mètre carré pour un terrain
urbain. Le quotidien précise en note : « Cette
proposition a été adoptée lors du dernier conseil municipal
qui s’est tenu le vendredi 28 mars. »
Signalons également que l’association musulmane
Cercle du dialogue civilisationnel (sic !) bénéficiaire
des largesses municipales est une association loi 1901, et
donc pas une association cultuelle type 1905 autorisée à gérer
un culte. Vastes batailles juridiques en perspective…
Et nous avons retrouvé la délibération du
conseil municipal du 28 mars 2003, sous la présidence d’un
certain Douste-Blazy, précieux document où La Mairie confirme donc les chiffres et
l’implication de l’Etat :
Extraits :
« L’Association « Cercle du
Dialogue Civilisationnel (C.D.C.), projette la construction, à
Toulouse, d’un lieu cultuel et culturel, comprenant une
mosquée et des salles d’études et de rencontres, telles qu’une
médiathèque, une école du dimanche et une salle de
conférences.
(…)
A l’issue d’échanges entre la Ville et
l’Association, un terrain a été retenu à Empalot, à l’angle de
la rue des Mouettes et de la rue Jean Lebas.
Ce terrain d’une superficie d’environ 1 300 m²,
constitue actuellement un espace vert peu fréquenté par les
habitants du quartier.
Une partie de ce terrain est actuellement
propriété de la Ville de Toulouse et fait partie du Domaine
Public de la Ville. Il convient d’en prononcer le
déclassement, afin de le transférer dans le Domaine Privé de
la Ville, préalablement à sa cession.
Par ailleurs, une surface d’environ 800 m²,
appartient toujours à l’Etat. En effet, la propriété de ce
délaissé n’a pas été transférée à la Ville de Toulouse en même
temps que les autres délaissés de la Rocade Sud. Il convient
de régulariser cette situation en acquérant auprès de l’Etat
les emprises correspondantes.
Afin d’assurer la cohérence de l’assiette
foncière du projet, il convient également d’acquérir, auprès
de l’OPAC, une emprise d’environ 42 m² à prélever sur les
parcelles cadastrées AE 142 et AE 169.
Ces acquisitions interviendront au prix fixé par
la Direction des Services Fiscaux et la Ville cédera à
l’Association C.D.C. la totalité de l’emprise nécessaire à la
construction de l’équipement, estimée par la Direction des
Services Fiscaux à 21 280 €.
(…)
ARTICLE 1 – En vue de sa cession à l’Association
C.D.C., le Conseil Municipal prononce le déclassement de
l’espace vert situé à l’angle de la rue des Mouettes et de la
rue Jean Lebas.
ARTICLE 2 – Le Conseil Municipal décide
l’acquisition, auprès de l’OPAC, d’une emprise d’environ 42
m², à prélever sur les parcelles AE 142 et AE 169. Cette
acquisition interviendra au prix fixé par les Services
Fiscaux.
ARTICLE 3 -Le Conseil Municipal décide
l’acquisition de la partie de l’espace vert appartenant à
l’Etat. Cette acquisition interviendra au prix fixé par les
Services Fiscaux.
ARTICLE 4 – Le Conseil Municipal décide le
principe de la cession, à l’Association « Cercle du
Dialogue Civilisationnel » (C.D.C), d’un terrain d’une
surface d’environ 1300 m², situé à Empalot, à l’angle de la
rue des Mouettes et de la rue Jean Lebas, en vue de la
construction d’un bâtiment cultuel et culturel musulman. Cette
cession interviendra au prix fixé par la Direction des
Services Fiscaux.
(…) »
[…] Ko), avec autorisation de construction sur 100% de la surface et sur 22 mètres de hauteur… Ce terrain vaut au bas mot de dix à vingt fois plus pour un promoteur ! Les voisins, français, ont par contre eux interdiction de rehausser leurs maisons : la mairie a […]
Somehow i missed the point. Probably lost in translation 🙂 Anyway … nice blog to visit.
cheers, Tight.